messalyn

Mot-clé - black sand

Fil des billets

14décembre2018

Oskúrlafaktur Part IV : The Lakagígar Situation

Purple-tinted photograph of flowers in the black desert, Lakagígar
Lakagígar, Iceland with Canon AV-1 and Kodak Gold Ultra 400 ISO expired film #014, 30 july 2017

Il est très rare que je voyage sans tenir de journal de bord sur lequel je me repose ensuite pour tenir sur la durée une série de billets, et pourtant, c'est bien le cas de l'Islande, de sorte que faire ce post deux mois ou un an et demi après ne change pas grand chose à la teneur de mon récit. Mais il y a une journée, qui s'est étalée sur trois, qui fait exception, un petit carnet qui n'aura servi qu'à consigner cet unique épisode faute de temps pour continuer la suite, petite bulle temporelle qu'à l'instar de l'épisode post-Marvin du film Pulp Fiction, j'ai baptisé « The Lakagígar Situation ». Le tournant de juillet à août est depuis longtemps un pilier du calendrier, par ici. Ma foi, sur poupéegirl j'avais même une tenue pour ça. Cette année-là, le fameux 31 a commencé au milieu de la pampa islandaise, dans un bien-nommé refuge, par un coucher de soleil dont nous n'aurions jamais du être les témoins car à cette période de l'année il ne tombe qu'au milieu de la nuit.

Is it quite rare for me to travel abroad without keeping a diary I can rely upon later on when I'm writing a blog post serie. And yet, that did somehow happened with Iceland so it doesn't really matter whether I'm penning this two or sixteen months upon my return. However, there has been one very particular day, extending into the following two, which took me the remainder of our stay to relate in a tiny notebook leaving me no time for anything else really, a sort of a time bubble which I dubbed ‘The Lakagígar Situation’ after the Pulp Fiction movie post-Marvin sequence. The turning point between July and August has traditionally been an odd moment here, I even had a poupéegirl outfit for it, mind you. That year, the iconic 31th began in the icelandic bush, in a well-named refuge, under a setting sun we should never have witnessed as this time of the year it occurs in the middle of the night.

Lire la suite...

21avril2017

Printemps Indien Part I : Brume arrangée

Relater mes voyages par ici fait partie de la tradition, mais il est vrai que d'habitude, je suis dans mon rôle d'archiviste familiale, que cela soit par l'image ou par la tenue de journaux de bord, alors ce voyage à la Réunion que je vais commencer à raconter ici est un peu spécial. Si je suis partie en famille, ce n'était pas la mienne, si certains frais m'ont été épargnés, je suis encore en train de rembourser le billet d'avion à quand même 1100€ ; et enfin pour la première fois cette décennie, je suis partie un mois complet. Ceci étant dit, certains jours ayant été plus richement illustrés que d'autres, vous devriez pouvoir échapper à un découpage interminable de ma part. Mais pas aux nom latins des plantes que j'essaie d'identifier dans mon livre La Réunion Faune et Flore.

Relating my travel adventures here has been a sort of tradition, but admittedly I usually do it as the family's archivist, either in term of photos or diary logs, so that trip to the Reunion Island I want to tell you about is going to be a little bit special indeed. While it was a family trip all right, it wasn't my own, and while I was saved some expenses, my repaying the 1100€ (!) plane ticket is still underway ; and finally for the first time in a decade I was gone for a full month. That being said, as some days were more picturesque than others, you might be safe from neverending instalments of my report. Not so much from latin plant names as I'm perusing my naturalist book about Reunion.

Idyllic beach in the game Dead Island
I still remember dearly my last stay on a tropical island… awww those were the days.

Lire la suite...