Oskúrlafaktur Part IV : The Lakagígar Situation
Il est très rare que je voyage sans tenir de journal de bord sur lequel je me repose ensuite pour tenir sur la durée une série de billets, et pourtant, c'est bien le cas de l'Islande, de sorte que faire ce post deux mois ou un an et demi après ne change pas grand chose à la teneur de mon récit. Mais il y a une journée, qui s'est étalée sur trois, qui fait exception, un petit carnet qui n'aura servi qu'à consigner cet unique épisode faute de temps pour continuer la suite, petite bulle temporelle qu'à l'instar de l'épisode post-Marvin du film Pulp Fiction, j'ai baptisé « The Lakagígar Situation ». Le tournant de juillet à août est depuis longtemps un pilier du calendrier, par ici. Ma foi, sur poupéegirl j'avais même une tenue pour ça. Cette année-là, le fameux 31 a commencé au milieu de la pampa islandaise, dans un bien-nommé refuge, par un coucher de soleil dont nous n'aurions jamais du être les témoins car à cette période de l'année il ne tombe qu'au milieu de la nuit.
Is it quite rare for me to travel abroad without keeping a diary I can rely upon later on when I'm writing a blog post serie. And yet, that did somehow happened with Iceland so it doesn't really matter whether I'm penning this two or sixteen months upon my return. However, there has been one very particular day, extending into the following two, which took me the remainder of our stay to relate in a tiny notebook leaving me no time for anything else really, a sort of a time bubble which I dubbed ‘The Lakagígar Situation’ after the Pulp Fiction movie post-Marvin sequence. The turning point between July and August has traditionally been an odd moment here, I even had a poupéegirl outfit for it, mind you. That year, the iconic 31th began in the icelandic bush, in a well-named refuge, under a setting sun we should never have witnessed as this time of the year it occurs in the middle of the night.