Réalisation soudaine que le précédent billet s'ouvrant sur une courte parenthèse cinéma aurait pourtant fait une très bonne introduction à l'illustration que j'aurais dû y présenter. Je confirme au passage que « le bug » que je sentais venir pendant sa rédaction est bel et bien advenu. Souvent retardé d'un ou de plusieurs jours, « le bug » se présentera à la fois sans défection et à l’improviste après le visionnage d'une gemme, et personnellement j'adore le pressentir quand il n'a pas encore pris ses aises. Voilà écoulées deux minutes les écouteurs dans les oreilles, avant que je ne me souvienne de lancer la musique qui résonnait déjà dans mon esprit depuis une semaine. Un effet secondaire très commun avec « le bug », car se souvenir de la bande originale d'un film ou d'un livre (l'arrangement son et sens est alors manuel mais parfaitement possible) est un excellent moyen de se laisser hanter par une œuvre tout en lui préservant un peu de mystère en attendant la prochaine réimmersion directe, grâce à la complicité de notre mémoire imparfaite. Comme vous le voyez je préfère m'épancher sur ce que j'ai appelé « le bug »[1] plutôt que sur sa cause car en dépit d'un magazine cinéma visionnaire[2] tenu pendant mes années de lycée, j'ai toujours du mal à me résoudre à gâcher toute potentielle surprise à autrui dans ce domaine[3].
Sudden realization that previous blogpost wasn't that “off-topic” regarding the illustration I was going to post, actually it was rather on point! There has been evidences of a “bug” since the last time I wrote there, but I knew it was going to happen eventually. Often ocurring one to several days after watching a gem, a “bug” will invariably occur at a random time when you less expect it, but in a sense it's oddly exciting to just know you're going to be hit. There went two complete minutes with the headphones in my ears and yet I just remembered to click on the play button — the music was already playing in me head as it had done all week, hence my confusion. Classic side-effect of a bug though, since remembrances of the soundtrack of a movie or even a book (less conventional, but happens when you voluntarily play music while reading) is an excellent way to let yourself be haunted by a a great piece of work without unravel too much of its mystery, our imperfect memory being exceptionally helpful in these matters. It might sound weird that I'm describing to you what is “the bug”[1] rather than insisting on what caused it in the first place, but you have to understand that in spite of the visionary[2] cinema magazine I used to work on in my highschool years, I'd rather not say much about the stuff I'm fond of, lest I should reveal too much of what makes it so[3].
Rassurez-vous, de révélations indésirables et de décryptages-fleuves il ne sera pas question ici, car l'illustration ci-dessus appartient à celles qui m'échappent un peu (!), celles qui n'ont pas été initiées par une intention[4] forte sinon qu'elles ont l'ambition de donner à voir l'intégralité synthétisée d'un train de pensée qui n'a plus grand rapport entre la première idée et la dernière, bien que l'analogie ferroviaire s'arrête là car l'inspiration initiale n'est pas forcément un wagon pullman, les idées finales ne sont pas nécessairement de 3ème classe non plus, et enfin le cheminement lui-même n'est pas aussi linéaire que de vrais rails. La plupart des remous de ma pensée furent plutôt simplistes, vous en devinerez sans doute la totalité.
Nothing to worry about though, there are no spoilers nor lenghty analysis in this post, on the contrary, the illustration above belongs to those that I don't even get myself (!), because instead of being based on a single strong intention[4], it is more like a train of thoughts captured. The last ideas are very differents from the first ones, although at this point the germ train analogy is over, for the first idea isn't a pullman wagon per se, the last isn't necessarily 3rd class either, and most importantly, the direction isn't as linear as a real railway. That being said, most thoughts that crossed my mind for that piece are quite simplistic, you should guess them easily enough.
Notes
[1] À titre d'illustration, deux exemples notoires du bug: La Leçon de Piano, Épouses & Concubines même tronqué d'une heure parce que j'étais juste allée voir pourquoi la télé familiale était allumée. Le bug surmontera même ce genre de mise à l'épreuve. / To demonstrate the concept, two notorious bugs from years past: The Piano, and Raise the Red Lanterns even shortened up by an hour because I was merely checking why the TV was on with no one present.
[2] Studio Live, parodie de deux magazines du genre qui fusionnèrent quelques années plus tard ^^. / Studio Live, a parody of two magazines about movies that ended up merging together a few years later, names included.
[3] Je me réserve toutefois le cas échéant la possibilité de vous alerter sur la nécessité de prendre vos jambes à votre cou. Parce que je suis un oiseau de mauvais augure qui persiste et signe, Studio Live fut même créé par moi-même et Florence M. pour sa rubrique le navet du mois. / Although I would never refrain from alerting others about stuff you should stay away from. Bad raven through and through, Studio Live was even created by Florence M. and I to pin-point particular cases of annoyance in editorials called “rubbish movie of the month”.
[4] ≠ interprétation, surtout dans ce cas précis / which is especially the case there. Silent film, silent voices.