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{{|└(>o< )┘|}} L'Ultime Introduction {{|└( >o<)┘|}}

Le terme "lolita" apparaît pour la première fois en 1999 dans une chanson d'Alizée composée par le chanteur Mana lorsqu'il eût fini de changer de sexe. Dès lors il signa Mylène et des termes tels que Bleu Mana devinrent Bleu de méthylène. C'est pourquoi la mode lolita fait constamment référence à la France, hon hon. C'est également la raison pour laquelle les termes péjoratifs que l'on utilise dans cette mode font référence à des ennemis séculiers de notre belle patrie. La lolita selon Nabokov n'est qu'un moyen mesquin pour la Russie de se venger de la tentative d'invasion napoléonienne. Le terme ita fait directement référence à l'Italie, ennemi légendaire depuis le coup de boule de notre Zizou national. Mylène est également le fondateur de la 10 secte (l'évolution pokémon de la insecte), qui suit les préceptes de la Gothic Lolita Bible, et le lolita correspond exclusivement au mode de vie préconisé par le saint ouvrage^[1]. Ce blog a donc pour objectif de vous informer sur le lifestyle lolita afin de vous éviter que l'on vous dévisage comme un objet de curiosité lorsque vous sortirez dans la rue.

Le lolita est avant tout affaire de chiffons, immaculés car on lave de préférence son linge sale en public sur les réseaux sociaux à chaque fois que son égo est meurtri. Fort heureusement l'on se cajoline aisément des maussaderies avec un porte-monnaie bien garni, veillez donc bien à être écus et chemise avec votre banquier. Une lolita se devant de porter tout son univers sur son vêtement, l'idéal consiste donc en un imprimé consternation constellation — mais sans l'espace, car il faut encore y caser un maximum d'iconographie, comme dans les pourrikura. Celui-ci garnira donc au choix une onepiece! ou une jumperskirt, pièce maîtresse de votre équipement depuis les débuts du genre, otome 1 de la GLB. Les lolitas se la procurent auprès des meilleures marques : Angelic Apprêtée, Bébé les étoiles brillent très fort, Mamy Magdalène qui est justement la marque de Mylène, Métamorphose tant de filles (so little time), ou encore Moi-Même-Moite. C'est qu'en effet les couches odorantes s'accumulent, et pas seulement celles des ageplayers qui fréquentent le milieu. Le compagnon privilégié de votre tenue est d'ailleurs… non, pas Usakumiya (et encore moins Pedobear, mauvaises langues), mais le jupon ! Enfin le reste dépend de la lolita : Bébé blouse ou boléro handmade, collants ou chaussettes, chapeau ou headbrow, godemichet ou suppositoire parfumé à l'eucalyptus…

ʅʕ•ᴥ•ʔʃ °₊·ˈ∗♡ Palettes ♡∗ˈ‧₊° ʕ´•㉨•`ʔ

Fi de l'odorat : les couleurs priment et expriment de leur maîtresse les humeurs, sa fierté et sa glaire. Corbeau noir aux éventuels accents bleu de méthylène, régulièrement plumée de quelques milliers de yen et au regard ténébreux et impénétrable — c'est déjà un orifice de gagné — on vous nommera Gothic Lolita. Libre à vous ensuite de vous envoler vers le paradis de la création artistique en organisant des séances photos au Père Lachaise où vous poserez devant les tombes de vos blogs lolita préférés des années 2006-2007. Ne pleurez pas, seuls les faibles achètent Larme et trouvent leurs maquillages coulent. Au moins pourrez-vous vous entourer d'un véritable cabinet de curiosités en collectionnant les crânes de vos amies tombées au combat de la vie ordinaire (memento mori-kei, qui en aura happé tant…). Utilisez-les pour poser avec sur Tumblr, des cartes de Tonari no Totarot à la main, des lys dans les cheveux.

Si votre pêcher mignon à vous consiste plutôt en fruits, sucreries et animaux adorables, chassez donc cette ombre de votre regard et considérez plutôt le Sweat Lolita. Le catalogue paraît de façon hebdomadaire tous les dimanches sur lolita_sucrés (ou beware_the_BOZ outre-atlantique), même si l'on ignore encore à ce jour pourquoi il est si souvent accueilli par des larmes de rage et de frustration (naturellement les suées nocturnes découlent, elles, du style en lui-même).
Bijoux et sourire en plastique sont de mise pour cette geisha manga aux minauderies de poupéegirl. Dans l'esprit accumulatif du rococo et de la rocaille, vous arborerez votre toc pathologique à même la tenue, veillant bien à recouvrir toute once de votre réelle personnalité afin de ressembler le plus possible à une réclame ambulante pour grandes marques et tarabouilleurs de pâte fimo tous confondus. C'est votre côté bienveillant, sans doute. Si tirer la sornette d'alarme en faveur de causes féministes, animales, d'identité sexuelle ou d'injustices sociales est votre dada, votre instagram farci de photos de votre chat est votre cabaret Voltaire, le douillet petit concon où l'existence même du dernier kit-kat prune/matcha vous emplit de paix et d'amour pour tout et tous, car vous n'êtes entourée, bien évidement, que de “wonderful souls”. Posez avec des roses dans les cheveux.

Vous avez 27 ans et vous vous apercevez un dimanche matin que des bat bags se sont installés définitivement sous vos yeux, c'est bien la première fois que des marques vous font peur ! Troquez-les donc contre un sac tapisserie à la Mary Poppins : de la larve du closet child a éclot un papi-llon de l'espèce Classic Lolita. En meeting, votre savoir empoussiéré effraie les jeunes oies blanches du lolita qui croient que Novala Takemoto est le nom du croquemita dans quelque province reculée. À voir leurs membres grêles trembler comme une lief, évitez d'aborder le sujet M. Yen fort, sous couvert de les voir s'envoler avant la fin de leurs 3 ans de service lolitaire vers d'autres kei (ceux-là même dont vous avez raté le coche).
Indépendante depuis longtemps, votre salaire de bibliothécaire glaciaire couvre suffisament vos dépenses de lolitage de pierre et vous cumulez les robes tableaux aux effigies des plus grandes muses, telles Sailor Moon Kana ou Hatsune Mescouilles. C'est votre armure, désormais totalement au point (de croix), contre les critiques que vous essuyez depuis vos débuts : « Jane Eyrienàfaire ». Posez avec des livres qui ne vous intéressent pas, des violettes fânées et de solides filtres photoshop adoucissants.

Enfin, pour les lolitas sans grande fortune mais peu scrupuleuses sur la provenance de leurs atours, un seul sous-style s'impose : le Pirate Lolita. J'ose à peine en dire plus… mais allez, je vous lâche un nom : Bloodyline, lolita de France^[2]…

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Une lolita ayant réussi son look verra pleuvoir les compliments : « K-way ! K-way ! » qui signifie que vous semblez sortir d'une autre époque, quoiqu'un peu frippée, et plus rarement「すてき」 [ndlr : « C'était qui ? »]. Si ce déluge de bons sentiments vous incommode quelque peu, une astuce pour ne pas se mouiller consiste à reprendre à l'identique une tenue que vous auriez déjà vue dans la GLB. En convention, le bouffant de votre jupon ébobira tout particulièrement les bouffons du Japon. Mais là où les lolitas brillent le plus, en partie grâce à leurs diadèmes solaires — qui fournissent l'énergie alimentant leurs conversations — ce sont les tea-parties. Invariablement baptisées d'après les plus beaux contes de fées, lolitas des quatre coins du pays y convergent en ces jours de fête nationale pour refaire l'innocent world devant de bonnes tasses de thé. Las ! Les salles louées sont de plus en plus grandes alors que les encarts dans les revues sont toujours plus petits. Si vous n'avez pu vous procurer le dakimakura OK Misako qui est de toutes les photos dans ces merveilleuses occasions, n'hésitez pas à solliciter une lolita renommée telle Chokolaide, puisqu'apparement de nos jours on les liste au programme des évènements.

Si à la lumière de cet article vous souhaitez franchir le pas, une mise en garde s'impose. À l'heure actuelle il est quasiment impossible de devenir lolita sans l'approbation des 3 ambassadrices nationales : la délicieuse Yummy, Milou le bichon (c'est une petite biche) aux poils blonds, et Paumée à la fin d'une phrase. C'est un long chemin de la dix croix qui commence alors, car vous devrez affronter de redoutables candidates prêtes à tout pour devenir la prochaine étoile montante du lolita, pour n'en citer qu'une poignée : Replica-chan, une autrichienne infiltrée spécialiste de l'espionnage industriel chez Bloodyline, Sabot-Ryuujō, désavantagée de par ses origines provinciales, et la dernière arrivée, tsubamevalises, intermédiaire passeuse entre le Japon et la France^{[réf. obsolète]}.

Le concours se passe à Ras-du-Cul, au Japon, carrefour des tendances qui attire les amateurs de panty shots. Comme c'est excitant ! Paumée en a établi les règles, inspirée par sa propre expérience télévisuelle dans l'émission musicale Lareine du Shopping, adaptation nippone de N'oubliez pas les paroles. Les candidates sont invitées à les consulter dans la toute dernière édition japonaise du Guide du Moutard. Sous les caméras implacables de K-way TV, vous devrez faire le meilleure score au kalaoké avec la chanson Throw in the back (alley) de MC MELOD¥ TROLL, réussir un parcoursf léché de compliments aux ambassadrices, puis conclure avec un speech novateur sur le fait d'exprimer sa créativité dans le lolita car ce n'est pas du tout un style élitiste, bien qu'une seule d'entre vous décoche le titre chaque année.

Parce que vous l'aurez compris, être une lolita ça se mérite et ça se prépare, approfondissez vos recherches en vous référant à l'excellent site Avant gauche save the lolita, ou en soumettant vos essais de tenue à l'œil acéré d'aigle.livejournal.com. Enfin pour creuser encore davantage le sujet, je vous en remets aux autres participants de la semaine du LBV.

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