(lien vers ma galerie Flickr)
Je ne peux plus piffrer cette génération d'étudiants en arts et leur style à l'identique, qui s'auto-kiffent et font des petits gribouillis de torturés et de persos démembrés et autres merdes. S'il faut faire une prépa avant d'intégrer cette école dégénérée, ce n'est pas pour acquérir un niveau mais bien pour chopper ce style pompant et déprimant. J'ai aussi pas mal vu ça chez des STI arts appliqués, c'est tellement typique des lycéens artistes qui année après année nous servent les mêmes morceaux (mots inventés, déliiires, comportements foufous pour choquer les gens (ils doivent se sentir blasés voire même plagiés depuis le temps)). D'ailleurs ce lieu c'est comme si tous les "originaux" des lycée bien bourgeois s'étaient donné rendez-vous afin de prolonger 5 ans de plus leurs années trop trop folles quoi.
Là-bas il n'y a que les sections que je détesterais faire qui sortent des trucs biens.
La vie d'aUtiste (ENSAD PO 2009)
Par messalyn le samedi 31 janvier 2009, 21:01
9 réactions
1 De toma24 ~ 02/02/2009, 18:08
bienvenu dans un monde de merd... moi je sui aussi tenté par les AD et fo bien comprendre kan mème que dé peintures toutes jouli de violoncelle par example, les gens y en ont rien à cirer tu voi. donc fo bien se démarker et proposer quelque chose de neuf, enfin essayé au moins quoi. mé cé clair ke cé pas facile, surtout quand on a pas d'imagination, pis pas sprendre la tète je trouve sa pluto cool pour l'esprit de l'école. fo savoir se laché
2 De messalyn ~ 02/02/2009, 21:22
Les "gens" (enfin ceux qui gravitent autour de ce milieu, du prof au suce-boule lambda de blog-bd) ont tellement tendance à considérer la couleur comme quelque chose de subsidiaire que les natures mortes en seraient presque originales... en particulier aux AD où je trouve que le noir&blanc est vachement présent. Moi ce que je dénonce c'est que tous ces gens qui veulent se démarquer finissent par se ressembler. C'est une mode qui n'a plus rien d'alternative... Pour l'instant elle tient bon mais je me demande quand même combien de temps des gens si introvertis peuvent cohabiter ensemble alors que leur plus gros talent c'est leur estime d'eux-même, ils sont fiers ils savent parler d'eux mais ça manque de concret. Regarde le fanzine de l'école il est comme beaucoup de boulots, pas abouti, trop de textes mais moi le blabla je m'en fiche je veux juste de la belle illust'... et là ya plus personne.
Et ce qui m'ennuie particulièrement avec cette école c'est que des tas de gens de toute la France qui ne peuvent pas aller aux Portes Ouvertes continuent d'enrichir avec leurs frais d'inscriptions les caisses de cette école seulement d'après leur ancienne réputation. Ca tombe mal justement que les autres bonnes écoles parisiennes aient tout fait pour larguer de la course les bac normaux...
Quant à ne pas se prendre la tête, jvois pas comment ça pourrait exister en arts appliqués, comme les gens normaux t'as ton job et à côté ta passion plus artistique, ou sinon tu vas aux Beaux-Arts.
3 De lIEP ~ 14/03/2009, 00:18
En effet il est un peu dur d'accepter l'arrogance de ces œuvres "expérimentales" que sont la plupart des travaux à l'ENSAD. Mais il faut prendre en compte que cette école, avant de former des professionnels, produit des "auteurs" (dans le même sens que cinéma d'auteur) dont les talents artistiques et intellectuels sont plus de remettre en question les ésthétique contemporaines à-la-mode constamment que proposer un travail qui va plaire. Et il est vrai que les voir s'extasier devant quelque chose que l'on considère comme moche est assez irritant. En plus, à force d'être fermé, comme ça, entre eux sur leur propre travail, beaucoup finissent par ne plus avoir de distance vis-à-vis de se qu'ils créent et finissent inlassablement par se copier ; créant ainsi une sorte d'ilot conformiste de "non-conformisme".
Toujours est-il que pour ceux qui ne sont pas aisés financièrement, les élèves des arts décos se retrouvent assez fortement confrontés aux réalités commerciales de la société de consommation, ce qu'il leur donne souvent je trouve un second souffle, en sortant de leur école ; car ils gardent encore cet esprit de remise en question des esthétiques mais en proposant leur travail a des gens plus simples, plus directs artistiquement
4 De messalyn ~ 14/03/2009, 16:45
Ah oui j'avais oublié de le dire pour toma24, mais merci de ton commentaire. Le fait de se confronter à la société commerciale est en fait commun à toutes les écoles d'art, je ne pense pas qu'il y ait une seule de ces écoles où les élèves n'aillent pas dans ce sens là, il n'y a que peu de répression sur toute révolte d'un coeur étudiant fut-elle petite et personnelle ou un gros cliché. Après tout les élèves en école d'art sont généralement plus affranchis de la pression du politiquement correct et même de l'apparence que bien d'autres. Ici à l'EPSAA tu donnes un sujet sur Mickey yen a pas un qui ne trouve pas moyen de le défoncer dans une illust'.
Par contre là où je suis en désaccord (purement subjectif) avec ce que tu as dit, c'est sur le second souffle que cela apporterait aux élèves. Les gens qui ne pensent qu'à contrer, dénoncer, défier une société existante m'ont toujours parus emmerdants à souhait. Je préfère largement la création pure, les univers inventés et qui délaissent volontiers le fond pour la forme. (on peut certes faire les deux mais j'aime bien quand la balance penche largement plus d'un côté que de l'autre). Après c'est sûr que c'est plus facile de susciter des émotions en se référant à quelque chose que le spectateur connait bien, et parfois avec un peu de chances ya même des choses originales qui en sortent...
5 De Lucette ~ 08/05/2009, 16:33
Je suis tout à fait d'accord avec ton article. Mention spéciale à André HATALA, professeur aux Arts Décoratifs de Paris : "il faut être barge pour donner à faire un sujet pareil, c'est affreux", dit-il à un élève lors de l'oral de la seconde épreuve. Le sujet en question était "La mère aux monstres", de Guy de Maupassant. Rien de supposé choquant, pour des fonctionnaires de la culture habitués à endosser la prestigieuse posture d'anticonformistes. Quand on reproche à un élève qu'une infime partie des travaux du dossier apporté soient "trop professionnels", il faut être, - je pense -, atteint. La finalité d'une école supérieure, telle les Arts Décoratifs, n'est-elle pas l'entrée de la meilleure façon qu'il soit dans le monde du travail ? Pas aux yeux de certains, visiblement. Tant pis, on fera sans eux.
6 De messalyn ~ 10/05/2009, 20:29
En fait c'est dû à cette espèce de volonté de faire des auteurs comme disait lIEP plus haut. Je savais déjà qu'ils essayaient de recruter des gens plus jeunes. À l'heure actuelle j'observe une fille de ma classe en attendant qu'elle se plante au concours pour vérifier une fois de plus leur rejet de gens talentueux mais trop matures. En tout cas pour le coup je ne connais pas ta citation mais c'est étonnant : s'ils visent le jeune, ils devraient être parés à essuyer le traditionnel jeune ex-Terminale L qui bouffe du livre et connait tous les noms des figures de style (durée de vie 2 ans). Bref, pas de quoi lever un sourcil devant Maupassant.
7 De Blob ~ 04/12/2014, 15:04
@messalyn :
Tout est dit par l'ensad elle même et d'accord avec vous!!
Bref, P...e à ...s!
http://vimeo.com/112475615#at=2
8 De Blob ~ 17/12/2014, 13:06
”@lIEP : D'accord avec toi aussi la dessus!!
L'autisme, c'est dangereux.
Mais après faut bosser! J'adore cette phrase de Romain Gary.
"Tout fanatique croit moins à sa doctrine, qu’il ne fuit le doute de la liberté.
La preuve de sa vérité , il la trouve dans la quantité de ses victimes, qui lui donne la mesure de sa conviction".
Allez bonne journée!!
9 De messalyn ~ 01/01/2015, 22:41
Pour un post plus frais dans la même fibre tu pourrais plutôt visiter le dernier article que je viens d'écrire, qui parle d'un projet de livre anti-imbéciles ?