L'Empire des Dentelles, deuxième essai. Le magazine tient-il ses promesses ? À première vue, je dirais que oui, étant très calé dès le début dans le choix de ses rubriques. Le deuxième numéro, en s'étoffant marque l'arrivée du sacro-saint thème, si cher aux fanzinat. Pourquoi pas, ça a fait ses preuves. Chose étonnante (mais pas déplaisante, c'est juste mon impression), les articles en eux-mêmes ne semblent pas toujours faire partie du même magazine car une grosse partie dédiée à divers évènements de l'année a presque le ton d'un journal intime, convivial, tandis que le thème du Chaperon Rouge (qui m'inspire trop tard...) contraste avec son aspect très documenté, sans réelle transition entre le mouvement lolita et le conte (si ce n'est à la fin de l'article avec une sélection de modèles chez les marques). Je pense qu'au prochain numéro ce sera sûrement réglé, il faut laisser aux choses le temps de se mettre en place.
Du point de vue d'une apprentie graphiste (ou d'une illustratrice fraudeuse qui voudrait faire croire qu'elle est graphiste), la couverture m'ennuie toujours un peu. L'illustration ou photo se fait littéralement dévorer pire que par le loup, à moins d'être habilement composée comme c'est le cas pour la photo de ce numéro. À l'intérieur la maquette elle, s'est améliorée en ce sens que les paragraphes sont plus compacts, lorsqu'on en changeait une fois toutes les deux lignes au premier numéro. Mais parfois ça s'étale encore un peu. Et c'est tout est en couleur, joie ! Le tout pour à peine plus cher qu'en noir & blanc. Les textes français anglais sont de retour, me rappelant le bilinguisme de mise chez François Amoretti d'ailleurs. Mais du coup les 40 pages sont la bienvenue, donnant enfin une longueur naturelle au zine.
Cette critique a en réalité été majoritairement rédigée le 24 novembre, mais subsistaient des vides. Il paraît qu'aujourd'hui est le deuxième loliday de l'année (c'est ce que je viens de lire sur le blog de François en tout cas). Ca me parait donc approprié de la publier aujourd'hui, qui marque également mon premier passage à la boutique Btssb parisienne ^^.