Fushimi Inari
Bonne dernière, je poste mon compte-rendu de la journée du 11 mai des semaines après tout le monde, car les forces cosmiques avaient décidé que touriste α et touriste ζ, nécessaires français de tout pays qui se respecte, seraient réincarnés pour ce jour en Chloé (Clafou) & Hana. Nous avons retrouvé la seconde dans une maison de thé qui avait attiré notre attention : Ippodo. Lestées pour certaines de pas moins de 4 tasses de thé (et non lésées, si on enlève le thé, comme d'autres avec leur purée pour bébé goût épinards qu'un pompeux billet de blog et je ne sais quels artifices instagramesques feront passer pour un met de choix — allez, c'est bon, personne n'y croit) nous avons eu du mal à retrouver le droit chemin pour retrouver Chloé qui nous attendait à la gare de Kyoto, la forçant de facto de par notre retard à dépenser ses yens dans un eyeliner violet — le Japon, ce piège à touristes.
Après un déjeuner sur place nous avons pris un train et sommes parties visiter un temple, pour faire plaisir à ma mère.
La fibre spirituelle n'étant pas forte chez celles-là, nous avons décidé avec ma famille de rebrousser chemin à ce que nous croyons naïvement être mi-parcours, car la répétition qui s'installe lors de cette ascension ne justifiait pas, à mes yeux du moins, une montée de 2h alors que nous n'étions pas plus attachées que cela au rituel qu'elle pouvait constituer. (Je pense que j'aurais inversement pu faire l'ascension du Fuji). Sauf qu'en lieu et place de 2h il semblerait que seulement 20 minutes aient suffit à mes comparses pour atteindre le sommet, si tant est que leur ébahissement n'ait pas altéré leurs capacités de jugement, comme dans le cas de la personne qui a peint le dissuasif plan du site à l'échelle de ses rêves…
Kyoto II
Après quelques jours sans photos, dont une autre visite à un temple toujours pour faire plaisir à ma mère, car nous devions y rencontrer la fille d'une de ses connaissances qui y habite et a une vie fort chouette, nous avons fini par faire les magasins locaux pour y trouver certains des souvenirs que nous espérions ramener. Il y a 5 ans, un lieu nous avait impressionnés par la profusion et la qualité des articles qui y étaient présents, avec notamment ce formidable étage consacré intégralement aux estampes. 5 ans plus tard, un tremblement de terre et un afflux de touristes chinois sans doute plus facilement contentés l'avaient hélas bien transformé. Nos pérégrinations nous ayant conduites non loin du Nijō-jo castle, nous nous y sommes rendues, anticipant déjà le fabuleux chant de son plancher.
C'était notre dernier jour à Kyoto et nous avions un bus de nuit le soir même. Nous avons fini cette journée vers Pontochō, où je me souviens d'un excellent bol de udons au hareng.
2 réactions
1 De Hana-Rebecca ~ 24/07/2016, 22:41
(C’est très vilain de révéler l’astuce du petit pot, sais-tu au moins quel pourcentage je touche sur les ventes ?)
2 De messalyn ~ 12/08/2016, 12:42
@Hana-Rebecca : Le petit poteau rose comme dirait l'autre.