Sur les conseils de ma tante, nous avons boudé Lima qui semble-t'il vaut peu la peine en hiver, et avons pris le second de nos 5 avions (sic) pour filer directement à Arequipa, comme je l'ai statué dans le poste précédent. Cependant l'immense monastère de Santa Catalina étant considéré comme une ville dans la ville, l'heure est venue de vous faire découvrir la Arequipa laïque… oui bon, il n'y a aucune différence. Malheureusement, je n'ai pris aucune photo des restaurants ou de notre hôtel qui ont pourtant amplement contribué au charme de cette étape. Je n'en ai d'ailleurs pas plus de la population — notez que la majorité des habitants de cette ville sont des voitures. Je me suis empressée de tester la spécialité de la ville dès le premier jour, l'excellente chupe de camarones (soupe d'écrevisses). L'autre spécialité étant bien sûr, le service effroyablement lent (mais ça c'est propre au pays entier). Quant à l'hôtel, son saint patron n'était autre que le petit reporter belge dont je parlais dans le précédent billet, et bien qu'excentré, il était suffisament bien aménagé, calme, avec de l'eau chaude, pour nous induire en erreur sur la qualité des hôtels à venir (sauf sur la fraîcheur des nuits).

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La Casa del Moral
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Quand soudain, BLING-BLING
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J'ai trouvé que pour un tarif modéré, il y avait pas mal à voir dans cette Casa del Moral. Sans commune mesure avec la visite éclair du Museo Santuario Andino juste avant… Comme dit dans le précédent billet, je déteste les visites guidées, et malgré toute l'insistance au guichet et le fait que j'aurais pu aisément en avoir une en français, j'ai réussi à obtenir une visite libre de ce musée. Ensuite j'ai compris pourquoi le guide est théoriquement obligatoire : après un petit film d'une quinzaine de minutes sur l'expédition au Misti où fut découverte la momie Juanita, vous avez droit à 3 salles dans le noir, remplies des seuls objets ramenés de l'expédition, ladite momie, et une petite boîte à sous pour les guides. Allez, basta, au revoir. Je ne sais pas pourquoi, le seul nom du musée m'avait fait imaginer quelque chose de plus vaste et généraliste.

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C'est pas tout ça mais il était temps de découvrir les courettes marchandes de la ville
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La journée s'est finie me semble-t'il par un passage à la fête de la chicha (une boisson à base de raisin) dont je n'ai aucune photo puis un petit dîner pris au sein même de l'hôtel avec quelques produits simples, style soupe de courge, de quinoa (celle-là je la retiens !) etc… D'ailleurs je n'ai pas trop raconté la journée précédente non plus, mais celle-là je l'avais finie en allant de mon côté prendre un taxi pour aller récupérer à l'atelier même une paire de pompes commandée bien des mois auparavant via un Ulule et que des retards de productions avaient empêché d'arriver à temps en France. J'aurais bien pris le temps de visiter l'atelier d'ailleurs, mais le taxi et ma famille m'attendaient…