C'est compulsif, telle un hamster, je stocke mes illustrations. Tiens, j'en ai deux autres qui attendent depuis celle-ci. Mais vous comprenez, il faut les scanneeer, les mettre en ligne sur le portfoliooo, éventuellement les imprimeeer. Toutefois en ce qui concerne celle-ci, je l'ai volontairement retenue parce que j'y ai inclus un set de lingerie Karolina Laskowska que j'aime beaucoup (et que je possède, même si une fois n'est pas coutume, il n'existe pas de poupée-preuve). Et que je voulais tant qu'à faire que la designer la voit passer, ce qui ne risquait pas d'arriver pendant ses examens. C'est déjà tellement difficile de circuler sur Internet, si vous ne faites pas de fanarts, n'avez pas de compte Facebook, et êtes bien conscient que contrairement à vous la majorité des gens suivent sans compter des milliers d'individus et ratent ainsi des tonnes de contenu jetés presque à perte à la mer — droit dans le wall. Le temps des bouteilles de grands crus me parait bien loin, capitaine… Pour ne rien arranger, le wifi de l'atelier est devenu catastrophique depuis quelques semaines, me coupant ainsi de mon horaire de prédilection pour m'occuper d'Internet : juste avant de partir (souvent en éteignant mon ordinateur jusqu'au lendemain).
I stock my illustrations compulsively, like your regular hamster. Two more to come since I completed that one. Out of lazyness, mostly: one has to scan them, to add them to the portfolio, eventually to make prints out of them. Goosebumps was voluntarily held back though. The thing is that is features a particular set of lingerie I own by Karolina Laskowska which I wished the designer would notice. I waited til her exams were over. It's such an impossible task to begin with, getting your stuff to make a proper way on Internet. If you don't do fanarts, don't have a facebook, and are fully aware that most people follow too huge an amount of crap to pay attention, you're basically screwed. Just like our waste, a great deal of content goes straight to the sea, straight to the wall. There's been a lot of water under the bridge since my last Dom Perignon days, captain… The atelier's wifi had become quite troublesome as well since a few weeks. Shame really because I mostly do all of my Internet stuff at my workplace just before I head back home - where I most often than not don't even bother to switch my laptop on.
But then again, did you mess me? mess me? mess me?
Ça a été une illustration rigolote à faire : elle est allée plutôt vite et j'avais envie de tester cet effet de peau depuis longtemps. En fait, le thème même de l'illustration était réminiscent d'un très vieil oekaki. Quand on crée, on fait souvent abstraction d'un certain nombre de paramètres gênants. Au mieux, on synthétise la réalité, ou bien on en fait ce qu'on en veut. Je suis assez friande notamment de scènes de nuit avec des personnages qui n'en subissent pas la réalité, voire même qui bénéficient d'un éclairage indécent — surtout quand ceux-ci viennent d'un autre royaume que les humains. L'idée ici était similaire. De jouer avec ce qui est réaliste, et ce qui ne l'est pas. Et puisque j'étais concentrée sur cette peau, réalisée à l'aide de moult drawing gum après des essais non concluants avec du sel et des perles de rocaille, j'en suis venue à me dire que je n'avais jamais fait de perso à la peau foncée. Mes préférences ne risquant pas de me porter dans cette direction (j'aime les peaux diaphanes, que voulez vous), j'ai forcé le destin en castant un tel personnage, juste comme ça.
That was a fun illustration to do. It all went rather fast and I had been meaning to test that skin effect for a while. Actually, the illustration's theme reminded me of an old oekaki of mine. When you create, you often dismiss some parameters that you feel don't fit in. In the best of case, you synthetise reality, if you don't deform it. I've always had a soft spot for night scenes where characters wouldn't be affected by the normal darkness, especially if the creatures involved are by essence otherworldly. The idea here was pretty much the same, playing with realism and irrealism if that makes sense. And while I was deep into skin treatment (I tried with salt and beads and ended up doing it with drawing gum), I though about me never painting a proper dark-skinned character before. I love pale skin. Fat chance then that I would have an idea for an illustration that would only work with a black woman. So I envisioned it as a casting to force that chance. Just because.
3 réactions
1 De Nokturnal ~ 02/06/2014, 20:24
J'aime beaucoup ce travail sur la peau; je vois ce que tu veux dire par la redondance des peaux diaphanes, car j'ai la même fascination en photo! Mais là, je trouve ça très réussi, et ça ne perd pas son caractère onirique pour autant!
2 De messalyn ~ 04/06/2014, 00:24
3 De Nella Fragola ~ 24/06/2014, 10:40
Elle est très jolie cette illustration !
Mais je préfère Mud malgré tout
D'ailleurs, tu me fais rappeler qu'il faut que je retrouve mon mdp sur Vintagers. J'ai bien envie d'aider cette petite communauté à perdurer...